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.Une équipe de Tarvi Telgar arriva pour installer le système hypocauste dans l’Aire d’Éclosion, et les campeurs déménagèrent leurs affaires de l’autre côté du Bassin, dans ce qui deviendrait leurs locaux d’habitation.Le premier foyer et sa cheminée furent construits contre une paroi extérieure.Ozzie et Svenda Bonneau firent des sondages et découvrirent des eaux chaudes souterraines ; Fulmar Stone fournit la pompe et dirigea ses Apprentis dans l’installation des canalisations qui chaufferaient à la fois les cavernes communes et les Weyrs individuels.Bœufs, vaches et petit bétail, qui étaient parvenus à survivre dans le Sud, vinrent augmenter le petit troupeau qui occupait la prairie du lac à l’autre bout des cratères.Les poules se mirent à pondre, et cela devint un jeu matinal de partir à leur recherche dans les sables.On en laissait certains aux couveuses, et on apportait les autres à la cuisine.Julie, la dernière Dame de Benden, arriva de la Grande Ile sur sa Rementh, enfin guérie de ses brûlures alaires.Julie, qui s’était cassé la jambe en démontant trop vite pour soigner sa reine, et qui portait toujours son géliplâtre, annonça qu’elle s’occuperait de l’intendance jusqu’à nouvel ordre.Puis le Capitaine Kaarvan et l’Aventurier de Pern jetèrent l’ancre à l’embouchure de la Rivière Benden ; et la main-d’œuvre promise par Ierne fut la première à utiliser le tunnel d’accès.Les travailleurs qu’ils leur envoyaient comprenaient des maçons et des charpentiers, et bientôt, les grottes individuelles furent transformées en Weyrs véritables, avec cloison séparant la partie dragons et la partie chevaliers, et même des salles de bains particulières.On travailla aussi à ce qui serait la résidence des Chefs du Weyr, avec une grande salle pour les réunions privées, et une autre au-dessous qui ferait office de bureau.Personne ne plaignait son temps ni sa peine, parce qu’ils travaillaient pour leur propre confort et celui des générations futures.Ils construisaient donc bien et avec le plus grand soin.Quand ceux du Weyr de Benden eurent suffisamment avancé leurs travaux, ils allèrent aider les gens du nouveau Fort, dont les travaux avançaient plus lentement, et utilisèrent ce qu’ils venaient d’apprendre pour assister les colons.Ils ne s’interrompirent que pour aller assister à l’Éclosion à Fort.C’était toujours un événement heureux à ne jamais manquer, et d’autant moins cette fois que la plupart des seize dragonnets devaient revenir au Weyr de Benden.Ce qui provoqua une plainte de F’mar, au nom du Weyr de Telgar, bien que les travaux là-bas n’aient pas encore commencé.— La prochaine ponte sera pour toi, F’mar, car, pour le moment, tu serais obligé de garder les dragonnets à Fort, dit Sean d’un ton sans appel.— Le jeune Fulmar ferait bien de ne pas trop asticoter Sean, murmura Jean à ses camarades de Benden.Surtout s’il continue à agir comme s’il était déjà Chef du Weyr.Mais rien n’est moins sûr.— Mais il faut bien que quelqu’un dirige en attendant, non ? dit Torene.Je veux dire que David…— David en a le droit, dit Jean d’un ton ferme.Tu n’as rien contre, non ? demanda-t-elle, regardant Torene.— Moi ? Non.D’ailleurs, il écoute toujours les objections, dit-elle, réalisant une fois de plus que, même si personne ne disait qu’elle serait la Dame du Weyr, tout le monde le savait, et avait tendance à se tourner vers elle quand il y avait une décision à prendre.Travaillant jour après jour à côté des chevaliers bronze et bruns, Torene avait appris à les connaître.Elle les trouvait tous sympathiques, alors, c’était sans doute Amaranth qui déciderait en dernier ressort.Entre tous les jeunes chevaliers, N’klas, L’ren, T’mas et D’vid recherchaient constamment sa compagnie.David Caterel était toujours courtois envers elle, mais il traitait toutes les Dames au Dragon sur le même pied, même Julie, dont la reine s’était appariée avec son Polenth lors de son dernier vol nuptial.Mihall avait le chic pour apparaître chaque fois qu’elle était en difficulté – quand son excavatrice tombait en panne, ou quand elle essayait de déplacer un lourd rocher.Au point qu’elle en était presque venue à l’attendre quand elle avait besoin d’aide.Un peu à sa consternation, il ne s’attardait jamais, mais retournait toujours immédiatement au travail qu’il avait interrompu pour la dépanner.Et, en attendant, l’appartement des Chefs du Weyr restait vide.Ce fut Mihall qui cria :— Éloignez les reines !Tandis que les autres terminaient leur déjeuner, il entra en courant dans la caverne inférieure et alla droit à Torene.Il la prit par la main et l’entraîna dehors.— Jean, Uloa, éloignez vos reines ! Où est Julie ?Léchant ses doigts tout poisseux de jus de fruits, Torene se laissa entraîner.— Comment a-t-elle pu entrer en chaleur sans que je le remarque ? s’écria-t-elle.Pourtant, elle surveillait Amaranth de près – ou du moins le pensait.— Aujourd’hui, parce qu’elle s’est prélassée au soleil, dit Mihall, la tournant par la main dans la bonne direction.Aujourd’hui, elle est plus dorée que jamais, dit-il, la montrant dans le ciel sur les Crêtes.Torene inspira brusquement : Amaranth, pattes étendues et ailes déployées d’une manière que Torene qualifia instantanément de sensuelle, luisait d’un éclat qui n’avait rien à voir avec le soleil et la propreté.Jean, Uloa et Julie sortirent en courant de la caverne inférieure, en tuniques et casques de vol trop grands, manifestement empruntés.Pas le temps d’aller chercher leurs affaires [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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